Promenade :
Echo de l'ipséité
Ce matin l'éclat du soleil m'a transporté ; et je me suis assis devant ma cheminée pour penser à votre visage "aquarêvien". Chère amie , vous êtes cette parisienne à qui mon cœur a dit avec tant de peine : " Je ne suis pas celui que vous croyez, je n'habite pas ici et je ne porte pas la croix . Et quand je descend dans les rues de Paris , c'est pour me demander qui je suis ".
A Saint-Michel , j'ai vu des philosophes et des marins chanteurs , des peintres et des amants gonfleurs. Les demoiselles sourient et leur beauté permet à mon esprit de naviguer sur la Seine du plaisir esthétique . Je demeure tout de même après ce long voyage le même specimen. C'est-à-dire celui qui n'est jamais le même .
En arrivant devant devant la Sorbonne , je change d'aspect et je me mets à méditer . Je me souviens de ces années où l'on étudiait les humanités sur les bancs de l'université .
Oui chère parisienne !
Je ne suis pas celui que vous croyez , je n'habite pas ici et je ne porte pas la croix ; et quand je descend dans les rues de Paris , c'est pour me demander qui je suis . Et peut-être que je trouverai ma liberté auprès de vous , tendre et douce fleur d'été .
Texte de Zenarre Fritz
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